La conscience de l'immédiat se produit dans une évolution générale de notre conscience (qui se déroule tout au long de notre vie), et ce au sein d'un monde qui lui-même évolue sans cesse dans tous les domaines, : science, éducation, etc. WOW ! Et il nous faut conjuguer tout ceci du mieux possible. Et nous y parvenons ! Parfois avec quelques difficultés en cours de route il est vrai, mais nous avançons dans notre existence et prenons conscience de plein de choses comme nous allons en parler dans notre article du jour.
Toutes nos excuses auprès des philosophes qui donneraient assurément une réponse bien plus détaillée que la nôtre à cette question, mais disons, pour donner une image brève et concise, que la conscience rassemble les facultés suivantes : sensibilité, amour, affection, tendresse, amitié, compassion, contemplation, bonheur, joie, ... et quelques autres encore.
C'est donc à tout cela que nous ferons référence lorsque nous emploierons ce terme dans les paragraphes qui suivent.
Avant de regarder comment notre conscience évolue tout au long de notre vie, intéressons-nous tout d'abord à ce qu'il se passe, par exemple, dans une relation amoureuse avec une autre personne en fonction du degré d'engagement de la conscience.
Premier stade : on n'apprécie la personne uniquement pour ses qualités physiques. On ne parle pas encore véritablement d'amour, la conscience n'est pas véritablement engagée.
Si, dans un deuxième temps, on apprécie ce partenaire pour ses qualités sociales et intellectuelles, la part de conscience engagée augmente et on peut commencer à parler d'amour.
Viennent ensuite les qualités plus sensibles comme la bienveillance, la générosité qui donnent un accès quasi total à la conscience de l'autre. Une connexion profonde s'établit.
Et parfois, les choses vont encore plus loin lorsque deux âmes fusionnent littéralement. On parle alors de symbiose.
Ce cheminement d'approfondissement de l'engagement de la conscience dans les événements courants de nos vies se retrouve à tous les niveaux de notre existence : travail, famille, etc.
Parfois, on s'arrête à l'un des premiers stades et c'est tout à fait compréhensible. Mais la quête ultime demeure celle de la pleine conscience.
Au fil des âges de la vie, notre conscience évolue et se modèle. Notre implication dans ce processus peut changer le rythme auquel les choses se passent, mais globalement, les étapes majeures demeurent plus ou moins les mêmes pour toutes et tous. En voici donc un aperçu.
Au tout début de notre existence, on se préoccupe essentiellement de soi. On ne réalise pas pleinement tout ce qu'il se passe autour de nous. On est aux prises avec notre identité que l'on essaie de définir, on a peu conscience de nous-mêmes et des limites que nous franchissons parfois.
Lorsqu'on considère la vie, on en perçoit surtout les aspects matériels et immédiats, on survole l'existence, notre conscience est toute jeune.
Si des événements majeurs se produisent durant cette période, on les absorbe sans pleinement les digérer.
Vient ensuite ce temps des essais... et des erreurs. On perçoit qu'il y a quelque chose de plus à aller chercher, mais on ne sait pas trop comment s'y prendre. Ce sont souvent des lectures ou des rencontres qui vont nous pousser dans une direction ou dans une autre. On s'essaie maladroitement à la spiritualité, on lit les grands philosophes sans tout comprendre, on cherche à mieux cerner cette conscience humaine qui nous habite mais dont la forme demeure floue.
C'est une période qui comporte de nombreux risques, car on est vulnérable, on est en demande, et face au vaste choix qui s'offre à nous, on se dirige parfois tout droit dans des impasses. On fait des expériences, on apprend, on grandit, notre conscience s'affine et en particulier celle que l'on a du monde.
Au bout d'un moment, les choses commencent à prendre du sens, on ''comprend'' mieux ce qu'il se passe. Et par le fait même, on prend nos responsabilités. On comprend que notre vie dépend principalement de nous et qu'il nous faut la vivre selon nos propres termes. Personne ne va prendre en charge notre développement personnel.
Le risque associé à cette étape est de tout voir à travers ce nouveau regard, de tout analyser, de voir des signes partout. Mais bon, au moins, c'est une période de grande évolution de notre conscience. On progresse, on apprend à voir les solutions qui résident dans tout problème, bref, on s'améliore.
C'est aussi à ce moment-là que l'on prend conscience des autres, de tout ce qu'ils traversent, de la manière dont on peut les aider. C'est une période riche tout à la fois en nouveauté et en approfondissement. On n'est plus du tout dans la superficialité de la première étape, on prend racine, on bâtit des fondations solides, on a conscience de la beauté de la vie, on est reconnaissant(e)s. On s'approche de l'harmonie.
Mais, à force de tout décortiquer, on perd parfois de vue l'essentiel : le moment présent. Il va nous falloir une autre étape pour ré-équilibrer le tout.
Après la période des grandes découvertes et de la construction de notre structure interne, vient un moment de réflexion sur le chemin parcouru et... aussi beau celui-ci soit-il, on réalise que ce n'est pas parfait et surtout que ça ne peut pas l'être. On comprend alors qu'on n'a jamais fini d'apprendre. Et les grands philosophes lus des années auparavant commencent à prendre du sens. On rejoint Socrate lorsqu'il nous dit : ''Je ne sais qu'une chose, c'est que je ne sais rien.''.
Une immense humilité s'empare alors de nous, on se met en sitution d'ouverture, de réception, de compréhension.
C'est aussi le moment que choisissent les doutes pour nous envahir, mais ce sont des doutes constructifs, des questionnements qui permettent d'avancer parce-qu'ils ne nécessitent pas de réponse précise. On sait désormais que ce n'est pas la destination qui importe, mais bien le voyage.
Toutefois, on a encore pas mal de bagages qui nous alourdissent, et c'est au cours de la prochaine étape que l'on va se libérer de ceux-ci pour se sentir plus léger(ère)s.
Notre conscience est alors prête pour cette étape essentielle : ne rien attendre. Ne pas attendre de quelqu'un qu'il fasse ceci ou cela, ne pas attendre d'une situation qu'elle implique telle ou telle émotion, ne pas attendre de la vie qu'elle suive un chemin prédéfini.
On est alors prêt(e) à simplement vivre le moment présent. Ni plus. Ni moins. On se contente de cette immense beauté qu'on peut voir partout autour de nous. On atteint la simplicité. On ne cherche plus à tout expliquer, à tout maîtriser, on est libéré de tout cela, et il ne reste que l'essence des choses. On savoure.
Pour la plupart d'entre nous, l'évolution de notre conscience s'arrête à ce stade qui est déjà merveilleux. Atteindre cette sérénité remplit les personnes d'un sentiment de plénitude absolument délicieux.
Mais il existe encore d'autres étapes auxquelles on parvient si on le souhaite en poursuivant son développement personnel. Tout le monde peut y accéder, c'est une question de volonté et de démarche personnelle.
Les personnes qui connaissent cet état ne voient plus les choses de manière manichéenne, avec le bien, le mal, etc. Tout est unifié dans la vision qu'elles ont désormais du monde. Et cela laisse bien sûr place à l'amour inconditionnel.
Lorsque l'on se trouve en présence de ces personnes, on les reconnait tout de suite, elles ont ce détachement du terreste, du matériel très significatif, elles incarnent la simplicité, la fluidité, elles se placent un tout petit peu au-dessus de l'humanité qu'elles envisagent avec un regard d'une grande pureté.
Elles sont en paix, elles incarnent la paix, elle diffusent un esprit de paix.
Et la dernière étape, c'est celle de ce grand fou rire face à la vie, c'est celle à laquelle seulement quelques hommes et femmes parviennent, c'est celle du Dalaï Lama, celle du détachement absolu. Ces êtres volent au-dessus de l'existence et du monde, ils sont en parfaite harmonie.
Il demeure une question dont vous seul(e) avez la réponse : où en êtes-vous de l'évolution de votre propre conscience ? Quelle prise de conscience avez-vous faite ? Que reste-t-il comme chemin à parcourir ?
Votre valeur, votre humanité sont indiscutables, mais tout réside dans votre envie de devenir la personne que vous pouvez être. Certes, la société ne nous facilite pas la tâche et un grand nombre d'obstacles viennent entraver notre avancée, mais il existe un chemin pour vous, c'est absolument certain.
Et cela peut prendre de multiples formes.
On peut suivre les traces de quelqu'un qui est pour nous comme un modèle, une image de cette harmonie que l'on recherche.
On peut aussi trouver une grande inspiration en regardant notre planète, on lui portant attention et intérêt, la nature a de grandes leçons a nous communiquer.
Si l'on est un peu philosophe, on peut définir notre propre théorie de la vie et notre propre définition de ce qu'est un homme et de la façon dont il évolue. Peut-être même publier un ouvrage pour partager nos découvertes.
Il existe tant de moyens de faire évoluer notre conscience. Avoir conscience de notre pouvoir de faire évoluer notre propre conscience, est déjà immense. Et c'est tout ce dont nous avons véritablement besoin. Au-delà de toutes les théo
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